Mon histoire: vers l’acceptation

Avec le temps, j’ai pris du poids et, même en conservant une silhouette convenable, j’ai observé que je pense beaucoup plus souvent à la nourriture qu’avant. Plus jeune, je mangeais lorsque j’avais faim et selon mes envies alors que je surveille maintenant ce que je consomme dans l’espoir de perdre du poids. Mon conjoint m’a même dit à plusieurs reprises que j’étais obsédée par mon alimentation. Et je dois malheureusement avouer qu’il n’a pas complètement tort.

Mais qui ne le serait pas? On est entouré de messages qui prônent la minceur au nom de la santé et qui valorisent tous ceux et celles qui perdent du poids (au détriment même de leur santé dans plusieurs cas.).

Et même en luttant intérieurement contre ses idées, dont je suis convaincue de leur fausseté et de leurs conséquences négatives, j’ai peur que ma prise de poids cause préjudice dans ma vie sociale. Depuis quelques temps, je crains de rencontrer des nouvelles personnes en raison de mon poids et je me sens moins à l’aise lorsque je vois mes proches.

Dans cet esprit, j’ai tenté de changer mon alimentation sans succès. Je suis devenue végane pendant quelques mois parce que ça répondait à mes valeurs environnementales, mais aussi parce que j’espérais que ce régime engendre une perte de poids.

Le résultat a été un désastre : j’avais constamment envie de manger la viande alors que j’en mangeais rarement avant de devenir végane. Pire que tout, j’avais tout le temps faim! Et comme dans tous régimes, les quelques livres que j’ai perdues en suivant une alimentation stricte, je les ai retrouvées (avec un surplus) dès que j’ai arrêté le régime.

J’ai beau me répéter que les standards de beauté actuels sont inaccessibles, je rêve quand même du jour où je pourrai à nouveau rentrer dans une robe extra-small. Récemment, en regardant mes vieux vêtements, j’ai justement décidé de garder une robe de petite taille avec l’espoir de pouvoir la remettre un jour même si je sais très bien que c’est un objectif inatteignable. Dans cette optique, j’ai fait recours aux services d’une nutritionniste afin de retrouver la relation saine que j’avais plus jeune avec la nourriture et mon image corporelle.
 

Il reste encore bien du chemin à faire, mais j’espère réussir à être confortable avec mon corps, peu importe sa taille.

Conclusion

 
Nous espérons que cet article montre qu’il n’est pas facile en soi de développer une relation positive avec la nourriture et son corps, alors sachez que ce n’est pas de votre faute si vous avez des difficultés avec eux. Nous sommes tous nés dans une société remplie de messages qui nous convainquent que nous ne sommes pas assez bien tels que nous sommes et que si nous n’avons pas une certaine apparence, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez nous (et non pas dans la culture). Si vous souhaitez travailler en tête-à-tête avec une diététiste-nutritionniste qui pourra vous guider dans ce processus, contactez-nous à info@sooma.ca ou au (514) 437-4260, et il nous fera plaisir de discuter !
 
Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec l’un·e de nos professionnel·le·s en cliquant sur ce lien.

Écrit par: Eve Bourgeois

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