Une approche informée par les traumas
Bien que l’enchaînement alimentaire soit un outil formidable, il est important de reconnaître que les enfants souffrant de troubles alimentaires, en particulier ceux qui sont neurodivergents ou ont des antécédents de traumatisme, peuvent avoir besoin d’un soutien encore plus important.
La sécurité est l’un des cinq piliers des soins tenant compte des traumatismes, et les méthodes traditionnelles d’enchaînement alimentaire n’en tiennent pas toujours compte. Pour créer des repas plus sécuritaires, essayez ce petit ajustement efficace :
Servez les nouveaux aliments à côté des aliments préférés, et non à leur place.
Par exemple, plutôt que de remplacer les croquettes de poulet emballées préférées de votre enfant par une version maison, servez-en moitié-moitié :
- La moitié de l’assiette contient l’aliment familier et accepté.
- L’autre moitié contient la nouvelle variante.
Cette approche :
- Donne à votre enfant un sentiment de contrôle.
- Réduit l’anxiété liée aux repas.
- Augmente la probabilité d’essayer volontairement le nouvel aliment.
L’objectif est d’instaurer la confiance, et non de créer des disputes. Lorsque les enfants se sentent en sécurité et maîtres de la situation, ils sont plus disposés à avancer petit à petit.